
Quand la musique sonne, c’est le Dublin des années 80 qui résonne – © Mars Film
Ces Irlandais ont vraiment le sens du cinéma réaliste. John Carney signe avec Sing Street un film touchant, drôle et saisissant de simplicité.
L’Irlande pauvre des années 80 suinte sur l’écran telle l’humidité se déposant sur les vertes campagnes sauvages de l’île.
Amour, musique et bonne humeur
Loin de sombrer dans la mélancolie, le scénario propose une peinture énergique d’une jeunesse dublinoise en quête d’un avenir plus radieux. C’est ce que tentera de réaliser Conor, un jeune gamin de 15 ans qui décide de monter un groupe de musique pour les beaux yeux d’une « grande » de 16 ans, Raphina.

Sing Street, quand le groupe s’inspire de The Cure – Photo Ben Carolan.
Tympans fragiles s’abstenir !
Entre riffs de guitare, coups de batterie retentissants, la petite bande de musiciens tâtonnent sur le style à adopter : pop, rock, etc… Des tergiversations à l’origine de situations cocasses et irrésistibles.
La bande sonore s’appuie sur les standards de The Cure à Duran-Duran en passant par A-ha. Un bon moyen aux quadras de revoir leurs classiques !
Ce film s’inscrit indéniablement comme les belles surprises de ce dernier trimestre.
- Sing Street, de John Carney (scénario et réalisation)
- Avec Ferdia Walsh-Peelo, Lucy Boynton et Jack Reynor
- Durée du film : 1h46
- Sortie le 23 octobre